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Franck Gehry, entre l'onde et la lumière

  • Photo du rédacteur: Sabine Benoit
    Sabine Benoit
  • il y a 3 jours
  • 1 min de lecture

Un post écrit suite à la visite de LUMA Arles, que je partage sur ce blog tandis que l'architecte Franck Gehry s'en est allé. Photos © Studio Sabine Benoit.


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LUMA Arles comme une contraction de "Lumière sur Arles".


La fondation d'art contemporain et campus créatif de Maja Hoffmann a ouvert à Arles récemment. A la (dé)mesure de l'héritage culturel et artistique de la ville, ce projet positionne Arles aux avant-postes de la création contemporaine, tout en ménageant une continuité subtile avec le passé.


Sise dans l'estuaire du Rhône, Arles oscille entre charme et âpreté provençale. LUMA embrasse tout ces contraires, à travers la vision de Franck Gehry.


Sur la plaine de la Crau, Franck Gehry a pris de la hauteur. Sa création architecturale se dresse tel un menhir contemporain, un origami de métal à la surface duquel ondoie la lumière. Chaque brique de la façade condense et disperse le soleil : l'inox devient liquide tandis que la lumière ruisselle. La partie érigée du bâtiment est sertie dans un anneau de verre, adossée à un socle couleur sable. En son coeur, escaliers enlacés et toboggans de conte de fée invitent à monter et redescendre à volonté.


Ce qu'on aimé dans ce bâtiment ? Le jeu de cache-cache dans lequel l'architecture nous entraîne. L'édifice suscite le mouvement. La sensualité des matériaux, le rythme vertigineux des étages... Le jardin endormi par l'hiver réservait lui aussi des surprises, comme cette passerelle de verre au-dessus des eaux : un espace propice à l'émerveillement.


Nous avons découvert LUMA Arles le 24 décembre, en après-midi. Nous avions le bâtiment pour nous : c'était déjà un peu Noël !


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